PAS PLEURER, par Lydie Salvayre, , éd. SEUIL,2015


L’auteure, Lidia, française, bien connue et souvent publiée, nous fait revivre des souvenirs des débuts de la « guerre d’Espagne. », tels que sa mère les a vécus.
Il ne s’agit pas d’une œuvre historique, mais d’un ressenti douloureux avec un décalage générationnel. Ces souvenirs dramatiques ont laissé des traces tangibles encore de nos jours. La polémique soulevée par le monument « valle de los caidos » n’est toujours pas éteinte. Cette guerre civile a causé des milliers (ou millions )de morts et a laissé sûrement des traces dans la mémoire des Espagnols.
Le livre de Lydia Salvayre devrait être pris comme une ode à la mémoire de sa maman, mais aussi de toutes les victimes de cette guerre. Son style se ressent visiblement de la charge émotionnelle de l’auteure. La belle langue espagnole est utilisée par Lydie comme un véhicule parfois spasmodique de cette émotion. Nous en avons connu en France de multiples séquelles ramenées par les réfugiés républicains. Ce livre n’est donc pas une œuvre littéraire ordinaire.
Il faut en excuser les tournures idiomatiques très fréquemment utilisées, qui ne rajoutent pas vraiment grand-chose à ce drame.
Il faut aussi signaler les références constantes à Georges Bernanos, ce grand écrivain français que l’on aurait pu classer « de droite » mais qui fût sûrement un magnifique hispanisant « de gauche ».

Un commentaire sur “PAS PLEURER, par Lydie Salvayre, , éd. SEUIL,2015

  1. Contente que tu aies lu le livre aussi rapidement et que tu l’aies aimé. Pour ce qui est des passages en fragnol un peu trop présents au début du livre surtout ils sont là pour rappeler la perte d’identité linguistique et culturelle de ces immigré-e-s espagnol-e-s qui se sont retrouvé-e-s en France dans des conditions d’hébergement abominables;Un problème que se proches ont du subir de plein fouet. C’est le livre le plus connu de Lydie, parce qu »il a été couronné du Goncourt des lycéens ,mais elle en a parait-il écrit de meilleurs.

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